Iférouane, cette île dans le désert du Ténéré, est une belle Oasis située à plus de quatre cent kilomètres...
Lire plusIférouane est une enclave humide entourée par les dunes de l’erg de Bilma, aux potentiels énormes ...
Lire plusLa connectivité de la commune rurale d’Iférouane dans le cadre du projet...
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Lire plusIl existe deux explications du nom Iferouane. La première vient de Eifar (où l’on cache ses affaires). La seconde signifie le foulard des femmes Touaregs (Tourkoudi en haoussa) qu’on appelle Ifrane. Iferouane est composer d’habitants de Kelfroane, dont la plupart sont aujourd’hui vers le Sud (à Dokoro).
Il y a plusieurs tribus à Iferouane. Au nombre de 8, voilà où quelques-unes sont localisées : Kelguigua, Kelagalal (où résident 2 tribus), Keltafès (2 tribus aussi), Tountounouss, Takémous, …. Beaucoup de ces tribus sont séparées du fait de la décentralisation au Niger, la plupart se trouvent aujourd’hui au niveau de la commune de Arlit.
La commune d’Iferouane est un territoire très ancien. Iteisens, ce sont les premiers Touaregs à débarquer dans la commune. Avec le temps, ces derniers ont continué leur route avec toute leur chefferie vers les haoussas. Après eux, d’autres venant de l’Algérie et/ou de la Libye se sont installés sous la montagne. Toutes les tribus de cette contrée sont aujourd’hui leurs descendances.
Le premier arrivage des colons s’est fait de l’Algérie à Iferouane en 1900. Le but du commandant de l’époque était d’aller combattre au Kanem Bornou. Arrivé à Iferouane, avec la fatigue, il a décidé de faire un court séjour.
Certains Touaregs (Abzénawa) de l’époque ont décidé de les attaquer pour prendre leurs biens. Il y avait un chef de village à Iferouane en ce moment, Mouhammad Natijigalé qui était à l’Est du village, qui a prévenu le commandant car ce dernier était son invité, et l’étranger est roi comme on a coutume de dire dans la plupart des traditions africaines, en haoussa ceci s’appelle ‘’Amana’’. Ce chef se devait donc de le protéger, d’au moins le prévenir pour épargner son peuple, sa tribu d’un massacre, car ils étaient des gens paisibles qui ne voulaient jamais se trouver dans une quelconque confrontation. Il était donc convenu que lorsque les Touaregs belliqueux seraient venus, le chef du village allume un long feu et qu’il mette sa tribu en sécurité. C’est ce qui s’est donc passé, et bien évidemment vu l’avantage des armes et des soldats bien entraînés dans les rangs des colons, ces Touaregs n’avaient aucune chance.
Le commandant a ensuite poursuivi sa route vers la ville d’Agadez, où ils se sont croisés avec le reste de leurs troupes pour continuer vers le Kanem Bornou. Il est important de noter que Iferouane n’a pas été colonisé, les colons ont passé leur chemin.
L’histoire de la commune c’est surtout ses grandes mosquées. Certaines datent du 16e siècle. L’Islam est très dominant ici.Pour la petite histoire religieuse, Cheik Abdoul Karim a emmené l’Islam en Afrique. Il venait de Fès et de l’Irak. Oukhbata Ibn Nafi’i lui a été envoyé avec ses guerriers par la Prophète. Il a été en Egypte, en Libye, au Maroc, …, il n’y avait pas d’arabes à l’époque, c’était des Touaregs, des Berbères. Ce compagnon est allé jusqu’à Bilma, des traces de son passage sont d’ailleurs visibles.Certaines sources disent cependant que c’était plutôt des traces d’un de ses généraux.Ce qu’il faut retenir c’est que l’Islam est très bien ancré sur le territoire de Iferouane. A l’époque, l’empire Ottoman gouvernait. Il y avait à un moment donné beaucoup d’anarchies, il a fallu que le fils du roi vienne d’Istanbul pour rétablir l’ordre avec les 12 tribus il y a de cela près de 500 ans.
Cette générosité humaine entre les peuples est le socle bâtisseur de cette Région particulière du Niger où la commune d’Iférouane est particulière.
Petite histoire sur le Mont Bagzam. Les deux premières personnes à débarquer sur ce Mont partaient de Iferouane. Ils avaient constaté que l’endroit était propice pour faire du jardinage, ils se sont donc installés et par la suite d’autres les ont rejoints pour constituer tout un village. De chaque côté du Mont Bagzam se trouve une des tribus de Iferouane, chaque vallée porte le nom d’une de ces tribus.
Il n’y a pas eu de roi à Iferouane, c’était uniquement le chef du village. En plus du chef de village il y avait le chef de tribu, et aussi le chef du groupement qui n’existe plus aujourd’hui ici, si ce n’est au Sud. Le chef de groupement d’Iferouane se trouvait avant à Arlit, mais comme évoqué précédemment, avec la décentralisation, il y a eu beaucoup de changements. Il y a cependant toujours quelques chefs de groupement, à Aghlal, à Téltédèlé, …, sinon c’est le chef de tribu qui commande. Il y a eu depuis 1950, Trois chefs de village à Iferouane, Amlo, puis son neveu Elh Raffini (grand père du premier ministre S.E.M Brigi Raffini), ensuite Attaher l’actuel chef. Il y a eu aussi Mouhammad Natijigalé en 1900.
Elle a également été l´épicentre de la Rébellion touarèg en 2007-2009 lorsque précisément le 7 février 2007 le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), un groupement rebelle, prend la caserne d´Iférouane.
L’école a commencé à Iferouane en 1948, c’était la première promotion, la deuxième étant en 1952. Après le CE2, les enfants étaient envoyés à Azzel vers Agadez, puis à Zinder après le CM2.
La zone de Iferouane est immense, elle va jusqu’au puit de Nazawa a environ 300 Km. Le poste administratif a été mis en place en 1922. L’administrateur se trouvait à l’époque dans l’actuelle mairie.
Pour ce qui est du sous-sol, on y trouve surtout de l’or et du pétrole. Il y a dans les environs ce qu’on appelle le Passe de Salvador, qui est un corridor (avec des montagnes de chaque côté) emprunté par les trafiquants. C’est aussi à ce niveau que bon nombre d’attaques sont perpétrées. Après ce corridor, on entre directement en Libye ou en Algérie. C’est d’ailleurs dans cette zone que du pétrole a été découvert récemment.
En général, le sous-sol de l’Air est très riche. On y trouve de l’or, de l’étain, du pétrole, …. La ville de Iferouane continue de grandir de plus en plus. Aux Touaregs qui sont majoritaires, s’est ajouté des commerçants haoussas.
La découverte de l´uranium dans le département d´Arlit à la fin des années 1960 a cependant changer la donne, tout autant que les évolutions des populations locales, ayant de plus en plus tendance à se sédentariser.
Dernière chose très importante à souligner est la stabilité à Iferouane. La tranquillité est le maître mot de tous les habitants. Ils vivent en harmonie, en sérénité et loin de l’insécurité chronique tant soulignée par la plupart des médias internationaux et même nationaux. Il n’y a pas de tensions comme ailleurs parce qu’il règne une très forte solidarité, et surtout la religion qui prend une place primordiale car l’Islam prime sur tout.
Cette générosité humaine entre les peuples est le socle bâtisseur de cette Région particulière du Niger où la commune d’Iférouane est particulière.
L’histoire de la commune c’est surtout ses grandes mosquées. Certaines datent du 16e siècle. L’Islam est très dominant ici.Pour la petite histoire religieuse, Cheik Abdoul Karim a emmené l’Islam en Afrique. Il venait de Fès et de l’Irak. Oukhbata Ibn Nafi’i lui a été envoyé avec ses guerriers par la Prophète. Il a été en Egypte, en Libye, au Maroc, …, il n’y avait pas d’arabes à l’époque, c’était des Touaregs, des Berbères. Ce compagnon est allé jusqu’à Bilma, des traces de son passage sont d’ailleurs visibles. Certaines sources disent cependant que c’était plutôt des traces d’un de ses généraux. Ce qu’il faut retenir c’est que l’Islam est très bien ancré sur le territoire de Iferouane. A l’époque, l’empire Ottoman gouvernait. Il y avait à un moment donné beaucoup d’anarchies, il a fallu que le fils du roi vienne d’Istanbul pour rétablir l’ordre avec les 12 tribus il y a de cela près de 500 ans.
Petite histoire sur le Mont Bagzam. Les deux premières personnes à débarquer sur ce Mont partaient de Iferouane. Ils avaient constaté que l’endroit était propice pour faire du jardinage, ils se sont donc installés et par la suite d’autres les ont rejoints pour constituer tout un village. De chaque côté du Mont Bagzam se trouve une des tribus de Iferouane, chaque vallée porte le nom d’une de ces tribus.